A LA DOUCE MÉMOIRE DE Robert Germain
À Orléans, Ontario, est décédé le 6 octobre 2022, Robert Germain, fils de feu Laura Germain, née Des Robert et de feu Donat Germain.
Fondateur de l’Académie nationale des annonceurs de Montréal, Robert consacra sa vie à la formation et au perfectionnement des artisans et artisanes de la radiodiffusion au Canada.
Suite à l’Académie, puis Radiolab, il partagera ses connaissances avec ses élèves du Collège Algonquin et de la Cité Collégiale d’Ottawa.
Des remerciements sont adressés à la direction, au personnel et spécialement à l’infirmerie du Manoir Portobello/Revera d’Orléans, les services de soutien à domicile et en milieu communautaire Champlain, la Clinique des soins palliatifs d’Orléans, ainsi que l’Agence Sainte-Elizabeth pour leur compassion et leurs bons soins.
À la demande du défunt, l’inhumation des cendres sera faite en toute intimité.
Merci M. Germain pour tout ce que vous m’avez enseigné au Collège Algonquin. Vos conseils ont porté fruits et m’ont aidé à aller de l’avant avec ma carrière. Reposez en paix.
Mes plus sincères sympathies à la famille. Robert m’a enseigné au college Algonquin et je suis de la cuvée 1979-81. Je garde un excellent souvenir et son enseignement m’aura permis de travailler ds le métier pendant 40 ans dont les 25 dernières années à Radio-Canada. Je suis nouvellement retraitée 💐
Un gentil et taquin professeur pour qui j ai eu beaucoup d affection. Son regard amusé en biais, pipe à la bouche, m’est encore frais en mémoire, Tout comme ses commentaires constructifs et ses réflexions de grand sage. Merci pour tout Monsieur Germain. À ceux qui ont partagé cette affection, mes condoléances.
A M. Robert Germain
Mon cher Robert;
C’est avec tristesse que j’apprend ton départ à la suite de cette terrible maladie, même si des décennies nous ont séparé,
je conserve un souvenir précieux de notre connaissance qui a débuté à CFCL Timmins, On. Cette période a contribué à ma formation dans le monde de la radiophonie, ou j’aurai pu m’y établir..
Sincèrement
Mon cher Robert. En plus d’avoir étudié avec toi et ensuite te donner de l’aide à l’Académie Nationale, tu as été un ami spécial. Si j’avais su où tu étais je t’aurais visité à coup sûr. Tu as formé de bons annonceurs dont Joël Lebigot qui a eu une carrière impressionnante à Radi0-Canada,
Ta première phrase fut: Il va falloir vous apprendre à ne pas rouler vos R.. Je sais que tu es bien maintenant mais j’espère que tu m’enverras de belles ondes positives. Tu gardes un petit coin spécial dans mon coeur. Nicolle xxxx
Aujourd’hui, je voulais rendre hommage à un professeur que tous les étudiants ont adoré : Robert Germain. Il nous a quittés en 2022, mais son souvenir reste aussi vivace qu’un bon vieux scoop de dernière minute.
Quand je l’ai eu comme prof en 2000 à la Cité Collégiale d’Ottawa, Robert n’était plus tout jeune, mais il était tout feu tout flamme. Il avait un talent inégalé pour faire des grimaces hilarantes quand un étudiant bégayait sur un mot ou s’embrouillait dans une phrase. Vous savez, le genre de grimace qui vous fait oublier que vous venez de rater une phrase en direct.
Robert était de la vieille école, un vrai puriste de la radio. Je me rappelle encore comment il se mettait en furie chaque fois qu’un étudiant disait « on vous revient après la pause » comme si c’était la dernière phrase d’un feuilleton. Il voulait que nous trouvions des manières originales de teaser nos auditeurs, et ce, sans utiliser les mêmes clichés que tous les autres animateurs.
Quand il s’agissait des nouvelles, il ne voulait pas qu’on tombe dans le piège des formules toutes faites comme « il devra faire face à la justice ». Non, il préférait qu’on se contente de l’essentiel sans ajouter des « il devrai faire face à la musique » comme si on annonçait une playlist.
Je me souviens qu’il reprochait souvent aux médias de balancer des nouvelles sans jamais en faire le suivi. C’est grâce à lui que je me suis mis en tête de faire souvent des suivis et de sortir des scoops. Aujourd’hui, en tant que recherchiste à La Presse, je vois combien ses conseils étaient précieux. Merci, Monsieur Germain, si je suis à La Presse depuis 2007, c’est en grande partie grâce à vous. Vous avez toujours cru en moi même si j’étais un raccrocheur âgé de 29 ans, même lorsque j’enchaînais les erreurs, contrairement à certains autres. Beaucoup d’élèves dont moi à qui vous avec enseigné ont réussi dans ce domaine et sont toujours là en 2024, je pense Mathieu Beaumont à Radio-Canada, Dominique Fortin au Saguenay , Benoît Desjardins au 104,7 fm et plein d’autres, merci et bravo pour tout ce que vous avez fait pour nous.
Merci, Robert Germain, pour votre enseignement en radio et votre passion débordante pour le journalisme. Vous n’étiez pas toujours facile, mais vos répliques et vos méthodes nous faisaient sourire même dans les moments les plus stressants. Et comment oublier cette phrase emblématique : « accroche un sourire à ta fraise » ? Vous nous la répétiez à chaque présentation, et c’est une leçon que je n’oublierai jamais. Que Dieu vous protège, et sachez que votre impact sur nous perdurera toujours.